Générer un revenu complémentaire pour sortir des difficultés : une solution ou un piège ?
- Concilys
- 13 mai
- 2 min de lecture
Quand on est fiché FICP ou en situation de surendettement, l’idée de générer un revenu complémentaire semble logique. Vendre sur internet, faire du VTC, louer un bien, donner des cours… autant de pistes séduisantes pour augmenter ses rentrées d’argent.
Mais ces solutions sont-elles vraiment viables ? Peuvent-elles réellement vous aider à rembourser vos dettes, sortir du fichage bancaire, ou retrouver un équilibre ? Concilys fait le point avec une approche réaliste, critique et orientée vers des solutions durables.
💡 Le revenu complémentaire, une idée séduisante sur le papier
YouTube regorge de conseils pour « arrondir ses fins de mois » :
Vente de biens en ligne (Vinted, Leboncoin, Etsy)
Livraisons à vélo ou auto (Uber Eats, Deliveroo)
Location de chambre ou de véhicule
Microservices ou freelance (Fiverr, Malt, 5euros)
Ces activités peuvent effectivement générer quelques centaines d’euros par mois, utiles pour payer une échéance, amortir une dette ou financer un besoin ponctuel.
Mais ces revenus sont rarement stables, encore moins suffisants pour sortir durablement du passif.
⚠️ Les limites de ces activités en cas de fichage ou de surendettement
Absence de régularité : les plateformes imposent leurs règles, les revenus varient d’un mois à l’autre.
Charges et fiscalité : même un petit revenu peut entraîner des obligations déclaratives.
Temps et énergie : cumuler plusieurs « petits boulots » peut générer épuisement et isolement.
Aucune solution au fichage : ce n’est pas parce qu’on gagne 300 € en plus qu’on sort du FICP si le passif global n’est pas traité.
Chez Concilys, nous rencontrons beaucoup de personnes qui ont essayé plusieurs activités secondaires, sans jamais réussir à reprendre le contrôle de leur situation financière.
🧩 La bonne question : quel cadre pour un revenu complémentaire utile ?
Un revenu d’appoint peut devenir une solution s’il est intégré dans un plan global :
✅ avec un accompagnement administratif et budgétaire
✅ en articulation avec un plan de désendettement (moratoire, négociation, vente de bien, etc.)
✅ en visant une activité durable et réaliste, pas un mirage sur les réseaux sociaux
C’est pour cela que Concilys analyse chaque situation dans sa globalité : projet professionnel, passif, situation familiale, logement, mobilité, etc.
🔄 Des exemples de revenus complémentaires réalistes chez nos bénéficiaires
Revente de matériel ou de vêtements en parallèle d’un plan de rééchelonnement
Création d’une micro-entreprise accompagnée, avec demande d’exonération ACCRE
Mission d’intérim ou temps partiel ciblé avec reprise d’emploi à moyen terme
Ces activités ne sont pas miraculeuses, mais elles peuvent réenclencher une dynamique positive si elles sont bien encadrées.
🎯 Conclusion : éviter les illusions, activer les bons leviers
Le revenu complémentaire ne doit pas devenir une fuite en avant. Il ne remplace pas un diagnostic de surendettement, un plan d’apurement, ou une solution patrimoniale adaptée comme celles que propose Concilys (portage, viager, négociation avec les créanciers…).
📲 Vous voulez savoir si une activité secondaire peut vraiment vous aider ?
➡️ Contactez un conseiller Concilys pour un diagnostic gratuit et personnalisé.
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