Loyer impayé et dettes : comment sortir de l'impasse quand on est locataire fiché FICP ?
- Concilys
- 28 mai
- 3 min de lecture
Pour des milliers de ménages, payer son loyer devient un défi chaque mois. Entre l'augmentation du coût de la vie, les remboursements de crédits et les incidents bancaires, il n’est pas rare que certains finissent fichés au FICP et en retard de loyer.
Chez Concilys, nous accompagnons chaque jour des locataires qui veulent préserver leur toit, retrouver une stabilité budgétaire et éviter les procédures d’expulsion. Dans cet article, nous faisons le point sur cette problématique majeure et souvent taboue, avec des chiffres, des sources officielles, et des solutions concrètes.
📊 Le poids du logement dans le budget des Français endettés
Selon l'INSEE (2023), le logement représente en moyenne 27,1 % des dépenses des ménages, mais ce taux grimpe à plus de 40 % pour les ménages modestes et surendettés.
D’après le rapport annuel de la Banque de France sur le surendettement (2023) :
52 % des dossiers contiennent au moins un impayé de loyer,
Les personnes fichées FICP locataires sont souvent des actifs précaires (intérim, CDD, temps partiel),
La majorité des situations d’impayé résulte d’un accident de parcours (séparation, chômage, maladie, etc.).
🚨 Quand les dettes mettent le logement en danger
Lorsqu’on est fiché FICP, accéder à un crédit, changer de logement ou simplement régulariser une dette devient très compliqué. Résultat :
Les impayés de loyer s’accumulent,
Les charges courantes (énergie, internet, assurances) sont parfois mises de côté,
Certains ménages basculent dans une spirale de relances, de recouvrement voire d’assignation.
La menace d'une expulsion locative est réelle. Selon la Fondation Abbé Pierre, près de 125 000 décisions judiciaires d’expulsion ont été prononcées en 2023, un chiffre en hausse constante.
❓Pourquoi les locataires fichés FICP sont particulièrement vulnérables ?
Ils ne peuvent pas accéder à un crédit relais (au sens de refinancement),
Ils rencontrent des refus d’aides sociales temporaires (trop de dettes ou absence de statut clair),
Ils sont souvent en situation de multi-recouvrement,
Ils ne sont pas prioritaires dans l'accès au logement social, sauf en cas de procédure judiciaire avancée.
Le fichage FICP empêche souvent toute solution classique et pousse les familles à vivre avec moins de 300 € de reste à vivre, selon les simulations que nous effectuons chez Concilys.
🧩 Quelles solutions existent pour les locataires en difficulté ?
✅ Reprendre le contrôle budgétaire avec un accompagnement personnalisé : Concilys identifie les charges prioritaires et les leviers possibles (gel, reports, étalement).
✅ Solliciter le FSL (Fonds de solidarité logement) : aides départementales pour éviter l’expulsion ou reprendre un logement après un incident. 🔗 https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1805
✅ Réorganiser la dette locative avec le bailleur : certains acceptent des plans d’apurement sur 6 à 24 mois.
✅ Déposer un dossier de surendettement (dans les cas les plus lourds) pour figer les dettes et éviter les saisies ou expulsions en urgence.
✅ Envisager un logement plus adapté : Concilys peut orienter vers des solutions intermédiaires via ses partenaires.
🤝 Ce que propose Concilys
Concilys agit en amont des procédures. Notre équipe vous aide à :
Éviter les retards de paiement trop longs,
Maintenir un dialogue avec le bailleur ou son gestionnaire,
Protéger le logement dans un plan global de désendettement,
Rétablir l’accès à certains droits sociaux.
Nos outils sont adaptés aux locataires fichés FICP, souvent oubliés des dispositifs classiques.
📣 Conclusion : sortir du fichage FICP pour garder son logement
Être locataire, en difficulté de paiement et fiché FICP, ne signifie pas qu’on est condamné. Des solutions existent, et un accompagnement sérieux comme celui proposé par Concilys peut éviter une expulsion et restaurer une stabilité durable.
📲 Prenez rendez-vous gratuitement pour faire le point sur votre situation.
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